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Témoignages

Et si ça vous arrivait ?
Si vous aviez passé votre vie à créer une entreprise, à tout réinvestir, à transmettre un savoir-faire… accepteriez-vous qu’un impôt mal conçu vous empêche de passer le relais ?

Jeanne, directrice d’un institut de formation à Genève

Mon père a fondé notre institut dans les années 1970, avec l’idée de proposer une éducation exigeante, personnalisée, à taille humaine. Nous avons grandi lentement, sans jamais chercher à devenir une multinationale de l’éducation. Aujourd’hui, nous accueillons 120 élèves par année, avec une équipe fidèle et engagée.

L’école est installée dans une grande maison au cœur d’un quartier résidentiel de Genève, avec un beau terrain, des salles rénovées, des infrastructures sportives. Entre le bâtiment, le foncier et la réputation bâtie en cinquante ans, la valeur de l’établissement dépasse aujourd’hui les 50 millions. Mais cela ne veut pas dire que nous avons de l’argent en réserve : nos marges sont modestes, et tout est réinvesti dans la pédagogie et le quotidien des élèves.

Avec mon mari, nous rêvons de reprendre l’école à notre tour. Non pas pour en faire un business, mais pour continuer l’aventure familiale, transmettre les valeurs de mes parents, et peut-être un jour passer le relais à nos enfants. Mais si cette initiative est acceptée, ce rêve s’effondre. En cas de décès de mes parents, nous serions confrontés à une facture de plus de 25 millions de francs. Aucune banque ne prêterait un tel montant. Et nous n’aurions pas d’autre choix que de vendre.

Et qui rachèterait ? Une chaîne internationale, sans ancrage local, qui transformerait cette école en centre de profit. Ce lieu de savoir et d’engagement deviendrait une marque de plus, sans âme.

Cette initiative ne touche pas que des fortunes anonymes. Elle brise des projets familiaux, des vocations, des engagements humains. Elle met en danger des lieux qui font le tissu social et éducatif de notre pays.

💬 Ces témoignages fictifs sont inspirés de faits réels

Ils racontent une réalité suisse méconnue des patrimoines bâtis sur plusieurs générations, mais sans liquidités pour affronter une taxe brutale.