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Les capsules de Marco

Voici ce qui est en jeu

À Genève, l’équilibre économique repose sur une infime partie des contribuables. Sans eux, nos écoles, nos transports, nos aides sociales, notre santé… vacilleront. C’est tout le canton qui en subira les secousses.

Ne brisons pas notre équilibre économique

Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de stabilité

Inflation, tensions géopolitiques, incertitudes sur le commerce extérieur, fragilité des PME…
La Suisse – et Genève en particulier – traverse une période d’instabilité.

Dans un tel contexte, nous ne pouvons pas nous permettre de fragiliser davantage notre équilibre économique, ni de prendre le risque de faire fuir nos contributeurs les plus essentiels.

Pourquoi cette initiative met en péril notre avenir ?

Transmettre, ce n’est pas seulement une question d’impôt.
C’est un acte de confiance entre générations.

C’est un geste ancré dans la durée, le territoire, les valeurs d’une famille ou d’un métier.

Dans toute la Suisse, des entreprises passent de main en main : hôtels, domaines agricoles, PME industrielles… Leur continuité est une force silencieuse, mais essentielle.

Si l’on casse cette chaîne, on fragilise aussi les emplois, les savoir-faire et notre tissu économique.

Empêcher la transmission, c’est créer une rupture. Une perte nette.

Ce n’est pas un débat d’ultra-riches.
C’est le quotidien de familles qui ont investi leur vie dans un projet. Ce ne sont pas des fortunes anonymes, mais des réalités locales.

➤ Voilà pourquoi il faut dire NON à l’initiative « Pour l’avenir », qui prévoit un impôt de 50 % sur les successions dès 50 millions.
Une mesure extrême que nous devons refuser le 30 novembre 2025.

Transmettre, ce n’est pas qu’une affaire d’impôts.

C’est un acte économique, culturel et social, ancré dans la durée, le territoire et les valeurs d’une famille ou d’un métier. »

Le 30 novembre, Ne brisons pas notre équilibre économique

Genève dit NON à l’initiative «pour l’avenir» de la Jeunesse Socialiste.

Une initiative extrême

De quoi parle-t-on ?

Derrière l’étiquette climatique, l’initiative sur les successions des Jeunes Socialistes cache un impôt confiscatoire de 50 % qui menace les fondements économiques du pays.

Le Conseil fédéral lui-même alerte sur ses effets délétères: risques pour les PME familiales, exode fiscal massif, pertes de recettes.
L’attractivité et la place économique suisse
en seraient affaiblies.

Mal conçue, cette initiative menace un équilibre bâti

patiemment depuis un siècle

Cette initiative ne s’attaque pas seulement aux chiffres ou aux fortunes. Elle met aussi en péril un patrimoine enraciné dans nos régions: Entreprises biotech, PME de renom, hôtels historiques… Ces biens ne peuvent ni s’exiler, ni se délocaliser. Leur transmission devient quasi impossible: cela les pousse à la vente ou à la disparition. C’est notre identité locale, culturelle et vivante que l’on sacrifie.

Une inquiétude bien réelle – et déjà en marche

Plusieurs grands contribuables genevois ont annoncé leur départ, attirés par des régimes fiscaux plus stables, comme le forfait italien à 200’000 € par an.

➤ Comme le souligne Nathalie Fontanet,
conseillère d’État en charge des finances du canton de Genève:

«Les contribuables fortunés ne vont pas attendre que l’initiative soit acceptée pour partir. Cette initiative est dangereuse, car elle sape la stabilité et la prévisibilité — les deux piliers de l’attractivité suisse.»

Génève, première victime.

À Genève, 1,3 % des contribuables paient 78 % de l’impôt sur la fortune, et 4,4 % des contribuables assurent 53 % de l’impôt sur le revenu. Ce système fiscal repose sur une véritable pyramide inversée : une infime minorité finance l’essentiel du budget public.

Le 30 novembre, Ne brisons pas notre équilibre économique

Genève dit NON à l’initiative «pour l’avenir» de la Jeunesse Socialiste.

Une économie suisse en danger

Les entreprises familiales en danger

80 % des entreprises suisses sont familiales. Cette initiative pourrait signer l’arrêt de mort plusieurs d’entre elles. En imposant à 50 % les transmissions […]

80 % des entreprises suisses sont familiales.
En taxant à 50 % les transmissions […] au-delà de 50 millions de francs, l’initiative rend la succession souvent impossible sans vente ou délocalisation.

Résultat : des PME viables doivent être cédées à des groupes étrangers.
On casse un savoir-faire enraciné, on supprime des emplois locaux et on désagrège le tissu économique régional.

➤ Conséquence concrète: Des milliers d’entreprises risquent d’être vendues ou dissoutes, non par échec, mais par fiscalité.

Une menace directe sur l’innovation suisse

Pourquoi créer une entreprise en Suisse si l’on sait qu’elle devra être vendue pour payer l’impôt? […]

Pourquoi créer une entreprise en Suisse… si l’on sait qu’elle devra être vendue juste pour pouvoir être transmise ?

Ce signal dissuasif freine l’investissement, pousse les talents à s’expatrier et affaiblit notre écosystème d’innovation.

Les initiants le reconnaissent: des start-ups peuvent dépasser les 50 millions de valorisation dès leurs premières années. Elles seraient directement pénalisées, au lieu d’être encouragées.

Conséquence concrète: La Suisse pourrait voir fuir ses entreprises les plus prometteuses, dès leur phase de croissance.

Un mauvais calcul fiscal à long terme

Contrairement à ce que laisse penser l’initiative, taxer une transmission une fois au moment d’un héritage est bien moins rentable, à long terme, que de […]

Taxer une transmission au moment d’un héritage peut rapporter… une seule fois.
Mais si l’entreprise meurt ou part à l’étranger, on perd chaque année ses bénéfices, ses salaires, ses impôts.

À Genève, les charges sociales ont explosé (+81 % entre 2014 et 2024), alors que les recettes fiscales n’ont progressé que de 56 %. Ce déséquilibre fragilise déjà notre modèle. Un exode fiscal l’achèverait.

Conséquence concrète: Ce que l’État gagne une fois, il le perd dix fois en fiscalité régulière.

Un patrimoine suisse en péril

Au-delà des chiffres et des entreprises, cette initiative menace un patrimoine vivant, enraciné dans nos régions et façonné par des générations […]

Cette initiative ne touche pas que les chiffres ou les « riches ».

Elle frappe des biens enracinés dans nos régions : hôtels familiaux, vignobles centenaires, institutions éducatives, maisons patrimoniales…

Ces biens sont ancrés dans la terre. On ne déplace pas un vignoble, une école ou un hôtel centenaire. Quand la transmission devient trop chère, ils sont vendus, abandonnés ou disparaissent.

Conséquence concrète: Ce sont nos racines culturelles et artisanales qu’on arrache en silence.

L’équilibre fiscal menacé

Briser plus d'un siècle d’équilibre, pour quel bénéfice ?

Depuis plus de 100 ans, la Suisse a su concilier solidarité, compétitivité et cohésion sociale. Cette initiative casse brutalement cette dynamique en s’attaquant à la transmission, à la stabilité fiscale et au fédéralisme. C’est une rupture grave dans le contrat social suisse, un changement de cap idéologique aux conséquences irréversibles pour les générations futures.

GENÈVE, PREMIÈRE VICTIME : UN CHOC IMMÉDIAT

Genève concentre l’une des plus fortes densités de multimillionnaires de Suisse.

Selon une enquête relayée dans 20 minutes, 466 personnes disposant d’une fortune de plus de 50 millions de francs y sont régulièrement taxées — c’est le chiffre le plus élevé du pays, devant Zurich.
À cela s’ajoute un nombre non communiqué mais significatif d’étrangers imposés au forfait.

➤ Or, les personnes très fortunées sont mobiles. Et certaines n’attendent même pas la votation pour partir: des premiers départs ont déjà été observés dans d’autres cantons, comme Nidwald. À Genève, le même scénario est redouté.

À Genève, 1,3 % des contribuables paient 78 % de l’impôt sur la fortune, et 4,4 % assurent 53 % de l’impôt sur le revenu (soit 2,25 milliards de francs en 2024).
En parallèle, près de 36 % des Genevois·es ne paient pas d’impôt sur le revenu.

➤ Ce fragile équilibre repose sur une véritable pyramide inversée : une poignée de contribuables finance une grande part des prestations publiques.

Imposer une nouvelle taxe à 50 % sur les successions ferait peser une incertitude fiscale majeure.
Résultat : le canton pourrait perdre des centaines de millions en recettes fiscales.

Une telle perte se traduirait par:
– une hausse d’impôts pour la classe moyenne
– ou des coupes dans les prestations publiques

➤ En résumé: tout repose sur une minorité stratégique. Si elle s’en va, les répercussions seront immédiates pour l’économie, les services publics, l’emploi et l’attractivité. Toute la population en ressentira les effets.

Et ce risque ne concerne pas uniquement Genève…

À l’échelle nationale :

Une perte fiscale massive pour la Suisse

Des milliards de recettes menacés si les contribuables fortunés quittent le pays.

L’argument d’une hausse des recettes ne tient pas.
Le Conseil fédéral estime qu’en cas d’acceptation de l’initiative, les départs des contribuables visés pourraient entraîner une baisse de 2,8 à 3,5 milliards de francs par an des recettes issues de l’impôt sur le revenu et la fortune.

Le professeur Marius Brülhart (Université de Lausanne) parle, lui, d’un risque de fuite de 77 à 95 % de la base fiscale visée.

➤ Plutôt qu’un gain, c’est un effondrement fiscal qui nous attend.

Un patrimoine viticole et agricole en danger

Genève est le 3ᵉ canton viticole de Suisse, avec 1’400 hectares de vignes répartis sur une centaine de domaines familiaux. Près de 45 % du territoirae est agricole, transmis de génération en génération. Ces domaines peuvent atteindre des valeurs de 50 millions (terres, bâtiments, équipements…) — sans pour autant générer la trésorerie nécessaire pour payer un impôt. Ce patrimoine est fragile, ancré dans le temps, et difficile à transmettre.

➤ Le taxer à 50 % en cas de succession, c’est forcer la vente et effacer une part de notre identité locale. 

Le 30 novembre, Ne brisons pas notre équilibre économique

Genève dit NON à l’initiative «pour l’avenir» de la Jeunesse Socialiste.

Actualités

Blog

Initiative «pour l’avenir»: les PME tirent la sonnette d’alarme

Lire l’article original dans la Tribune de Genève (réservé aux abonnés): https://www.tdg.ch/initiative-taxation-des-heritages-les-pme-alertent-a-leur-tour-sur-le-danger-720116615597 - Tribune de…
Blog

Les cantons de Genève et de Zurich comptent le plus de super-riches

Une enquête de la «SonntagsZeitung» montre qu’au moins 2600 super-riches sont établis dans les cantons…

Témoignages

Et si tout votre travail risquait de s’effondrer ?

Si vous aviez passé votre vie à créer une entreprise, à tout réinvestir, à transmettre un savoir-faire… accepteriez-vous qu’un impôt mal conçu vous empêche de passer le relais ?

💬 Ces témoignages fictifs sont inspirés de faits réels

Ils racontent une réalité suisse méconnue des patrimoines bâtis sur plusieurs générations, mais sans liquidités pour affronter une taxe brutale.

Foire aux questions

💬 L’impôt sur les grandes successions : une fausse bonne idée ?

Derrière des slogans séduisants, l’initiative soulève de vraies questions:
– Qui va vraiment payer ?
– Quelles conséquences pour Genève, les PME, les emplois ?
➤ On fait le point sans tabou.