Et si ça vous arrivait ?
Si vous aviez passé votre vie à créer une entreprise, à tout réinvestir, à transmettre un savoir-faire… accepteriez-vous qu’un impôt mal conçu vous empêche de passer le relais ?
Emma, à la tête d’une PME alimentaire genevoise
Cela fait quatre générations que notre famille torréfie du café à Genève. Nous avons su évoluer avec le marché : capsules, vente en ligne, nouvelles variétés bio. Aujourd’hui, nous employons plus de 60 personnes et nos produits sont référencés dans plusieurs chaînes de distribution suisse. Notre valeur est estimée à un peu plus de 50 millions, mais ce chiffre reflète des décennies d’investissement – en machines, en savoir-faire, en stock. Ce n’est pas de l’argent dormant, et ce n’est certainement pas sur un compte bancaire. Si mon père, actuel dirigeant, devait nous quitter demain, je devrais payer environ 25 millions d’impôts sur la succession. C’est irréaliste.
Aucun repreneur local ne peut assumer une telle charge. Cela veut dire que la seule solution serait de vendre à un grand groupe, peut-être étranger, pour qui la qualité artisanale, les emplois genevois ou l’ancrage local ne sont pas une priorité. Cette initiative prétend viser les ultra-riches… mais elle va surtout sacrifier ceux qui créent de la valeur ici, comme nous.
💬 Ces témoignages fictifs sont inspirés de faits réels
Ils racontent une réalité suisse méconnue des patrimoines bâtis sur plusieurs générations, mais sans liquidités pour affronter une taxe brutale.