Et si ça vous arrivait ?
Si vous aviez passé votre vie à créer une entreprise, à tout réinvestir, à transmettre un savoir-faire… accepteriez-vous qu’un impôt mal conçu vous empêche de passer le relais ?
Clara et Luc, domaine viticole familial dans la campagne genevoise
Nous sommes vignerons à Genève depuis cinq générations. Notre domaine produit du vin AOC, avec une culture respectueuse de l’environnement. Nous avons 14 hectares, une cave équipée, un chai, et surtout une équipe fidèle qui nous accompagne depuis des années. La valeur du domaine, entre les terres, les bâtiments et le matériel, dépasse les 50 millions. Mais comme dans beaucoup d’activités agricoles, notre trésorerie est faible. Le vin, c’est un métier de passion, pas de spéculation. En cas de succession, nos enfants devraient payer jusqu’à 25 millions d’impôt. C’est impossible.
Ils devraient vendre des parcelles, se séparer de la cave ou liquider le domaine. Ce serait une perte pour la viticulture genevoise, mais aussi pour un savoir-faire ancré dans le temps long. On confond ici richesse avec outil de production. Cette initiative passerait à côté de sa cible.
💬 Ces témoignages fictifs sont inspirés de faits réels
Ils racontent une réalité suisse méconnue des patrimoines bâtis sur plusieurs générations, mais sans liquidités pour affronter une taxe brutale.